Isabelle Ribot aime raconter des histoires à travers ses peintures et c’est peut-être à travers la création de «bobines» de papier ou de toile qui ont couramment plus de 10 mètres de longueur que son expression est la plus puissante. Ce sont alors des histoires très personnelles qui se révèlent à travers des couleurs, des symboles, des personnages et des jeux.
L’enigmatique Idoru est la principale figure d’une série de 33 toiles. Elle est ensuite devenue la « Reine » de jeux de cartes.
Puis il y a eu les paysages urbains, les cartes, les chemins balisés, les itinéraires, les territoires, les parcours… Ces représentations topographiques évoquent des limites, des possibilités, des situations géographiques imaginaires, des directions suggérées.
Les personnages décuplés se retrouvent au centre de jeux dont Isabelle Ribot invente les règles comme celui qui fait penser à la pièce de Marivaux : « Le Jeu de l’Amour et du Hasard ».